Lettre au magazine The Spectator, publiée le 21 novembre 2007 Monsieur : Si Melanie Phillips avait vérifié ses informations, ou consulté la personne sur laquelle porte son article, elle aurait évité de faire des assertions fausses sur M. Khalid Bin Mahfouz (« The Lights go out in Britain » (La nuit tombe sur la Grande-Bretagne), 20 novembre). M. Bin Mahfouz - qui a publiquement condamné le terrorisme - ne s'est pas servi des lois anglaises sur la diffamation « pour supprimer des preuves concernant les liens prétendus entre le financement saoudien et le terrorisme » mais au contraire pour jeter une lumière bien nécessaire sur ce sujet. En confrontant ouvertement les articles ayant associé son nom au financement du terrorisme en sa qualité de directeur de la National Commercial Bank of Saudi Arabia, M. Bin Mahfouz a démontré de manière convaincante que ces affirmations n'ont aucune base factuelle. Il n'a pas intenté un procès à 30 publications, comme le suggère Mme Phillips, mais à 4 publications. Dans des dizaines d'autres cas, les publications qui ont répété ces allégations ont promptement et publiquement présenté des excuses, généralement sans être menacées d'un procès, car les informations se trouvant dans le domaine public démontraient clairement qu'il n'existe aucune preuve soutenant ces affirmations à caractère sensationnel et extrêmement diffamatoires. Une grande partie de ces informations est résumée par le juge Eady dans sa décision prononcée contre Rachel Ehrenfeld (publiée à http://www.binmahfouz.info/news_20050503_full.html). Comme le tribunal l'a clairement exprimé, Mme Ehrenfeld mène effectivement « une lutte solitaire » - non pas contre « le tourisme de la diffamation » comme le suggère Phillips, mais contre la vérité. Au lieu de vérifier ses informations, de défendre ses accusations en plein jour au tribunal ou de reconnaître ses erreurs, Mme Ehrenfeld se cache derrière la revendication de la liberté d'expression. Fort heureusement, la justice britannique continue à faire la lumière pour exposer de tels articles nuisibles. Cordiales salutations |