Présentation d'excuses au cheik Khalid Bin Mahfouz et au cheik Abdulrahman Bin Mahfouz Nous, Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié, sommes les auteurs de « La vérité interdite », un livre qui a bénéficié d'une circulation importante depuis sa publication initiale à l'automne 2001. Je soussigné, Jean-Charles Brisard, suis également l'auteur d'un rapport intitulé « Le financement du terrorisme » publié en décembre 2002. Ce livre et ce rapport contiennent des allégations extrêmement sérieuses et diffamatoires concernant le cheik Khalid Bin Mahfouz et le cheik Abdulrahman Bin Mahfouz, alléguant de leur soutien au terrorisme par le biais de leurs entreprises, familles et oeuvres de bienfaisance et par voie directe. À la lumière de ce que nous savons aujourd'hui, nous acceptons et reconnaissons que l'ensemble de ces allégations vous concernant et concernant vos familles, entreprises et oeuvres de bienfaisance sont entièrement et manifestement fausses. Ces allégations reposaient sur des informations qui, comme nous avons pu aujourd'hui l'établir, ont été en grande partie rétractées ou réfutées au cours des années qui ont suivi la publication initiale de « La vérité interdite » et qui, à notre connaissance, n'ont jamais été vérifiées. Nous n'avions pas envisagé, au moment de la rédaction du livre et du rapport, que les informations sur lesquelles nous nous étions basés seraient ultérieurement rétractées ou réfutées. Nonobstant nos recherches sur le financement du terrorisme, nous n'avons, depuis la publication du livre et du rapport, eu connaissance d'aucune information suggérant l'existence de preuves allant dans le sens de ces allégations. Nous rétractons, par conséquent, sans réserve l'ensemble des allégations vous concernant dans le livre et le rapport et nous engageons à ne jamais les réitérer. Nous sommes conscients du très grave préjudice que ces allégations ont causé à vos réputations. Nous reconnaissons également la très grande détresse que ces allégations vous ont causée à vous et à vos familles. Nous vous prions d'accepter pour cela nos excuses les plus sincères.
octobre 2006
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