ARAB NEWS
12 mai 2003
Le gouvernement va vendre 50 % de sa part dans NCB
DJEDDAH - On s'attend à ce que le gouvernement vende 50 pour cent de sa part (20,97 millions d'actions) dans la National Commercial Bank à des investisseurs saoudiens l'année prochaine, a rapporté hier le quotidien des affaires Al-Eqtisadiah, une publication apparentée à Arab News, citant des sources bien informées.
Le rapport a été publié après qu'Abdul Hadi Shayif, le Directeur général de la banque et un membre de son comité exécutif a annoncé la semaine dernière que la banque NCB envisageait d'offrir ses actions sur le marché public l'année prochaine.
" Je pense que les actions seront mises sur le marché public l'année prochaine, mais la décision revient aux propriétaires " a-t-il déclaré. " Une chose que je peux dire est que la position financière et administrative de la banque est aujourd'hui meilleure qu'elle n'a jamais été avant la conversion en société par actions cotée sur le marché public " a déclaré Shayif.
Le Public Investment Fund contrôlé par l'Etat détient maintenant 69,3 pour cent des actions de la NCB. Le fonds a acquis 50 pour cent de la banque en 1999. La NCB a un capital de 6 milliards de SR.
" Cette année, le Public Investment Fund a porté sa part à 69,3 pour cent après avoir racheté les parts de Khalid Bin Mahfouz et de sa famille dans un contrat de vente de 7 milliards de SR, à un taux de 400 SR par action ", a déclaré ce quotidien des affaires.
La General Organisation for Social Insurance (GOSI) détient une part de 10 pour cent dans la banque. Les autres 20,7 pour cent sont détenus par 24 actionnaires individuels. Les sources ont déclaré que le gouvernement attribuerait une part des actions offertes en vente publique à GOSI et au Fonds de pension.
Les analystes économiques ont déclaré que la banque vendrait probablement les actions à un prix compris entre 350 SR et 450 SR l'action. En même temps, les analystes n'ont pas écarté la possibilité que les actions soient vendues à un prix inférieur au prix du marché pour encourager les saoudiens à les acheter. Cependant, l'analyste Khaled Al-Jowhar a déclaré que le cours des actions pourrait monter jusqu'à 500 SR en raison de la position économique solide de la banque et des bénéfices qu'elle a dégagés.
Bishr Bakheet, un autre analyste, s'attend à une bonne réponse similaire à celle enregistrée lors de la privatisation de la Saudi Telecom Comparny (STC), en particulier si les actions sont offertes à un prix raisonnable.
Le ministre des Finances, le Dr. Ibrahim Al-Assaf a déclaré que l'offre de 50 pour cent des parts de la STC était sursouscrite. La privatisation, qui est la plus grande du Royaume des deux dernières décennies, a impliqué la vente de 90 millions des 300 millions d'actions de la société. Il a déclaré que la vente avait produit plus de 36 milliards de SR (9,6 milliards USD) de revenus.
" A la clôture de l'offre publique initiale, la valeur souscrite par les citoyens saoudiens se montait à 36 milliards de SR. L'opération a connu une immense réussite " a déclaré le ministre.
NCB a annoncé des bénéfices pour le premier trimestre de 7042,6 millions de SR cette année et des bénéfices annuels de 2,4 milliards de SR l'année dernière.
Durant les trois dernières années, après la formation du nouveau conseil d'administration sous la direction du président Adbullah Bahamdan, la banque a réalisé des bénéfices de 25 milliards de SR et un revenu de pas moins de 25 pour cent sur les droits des actionnaires.
" Durant les trois dernières années la banque a procédé à un changement radical, couvrant tous les services bancaires y compris l'administration et l'exploitation, le développement technologique, etc. " a déclaré Shayif.
MIDDLE EAST ECONOMIC DIGEST
10 Janvier 2003
Le gouvernement accroît la part de ses actions dans NBC
Le gouvernement a augmenté sa part dans la National Commercial Bank (NCB) la faisant passer de 50 pour cent à 80 pour cent et le dernier lien entre la banque et la famille Bin Mahfouz a été coupé (voir article principal du MEED du 3/05/02).
Il est supposé que la part de 30 pour cent a été rachetée par le Public Investment Fund (PIF) à des membres de la famille Bin Mahfouz dont Naila Abdulaziz Kaaki, l'épouse de Khalid Bin Mahfouz qui fut le président directeur général de la banque durant le milieu des années 1990, et les deux fils de Khalid, Abdulrahman et Sultan.
Il est noté que le fonds de pension PIF a payé 6,7 milliards - 6,8 milliards de SR (1,787 - 1,813 milliards de USD) pour la part de 30 pour cent. Aucun représentant officiel de MEED n'était disponible pour commenter l'opération à l'heure de la mise sous presse du MEED. Si le prix payé indiqué est correct, il est équivalent à environ 2,3 fois la valeur comptable des actions à la fin septembre, ce qui représenterait une prime considérable.
Une telle évaluation pourrait être significative si cette vente des parts annonce une accélération des plans visant une offre publique de la banque NCB. Cela fait longtemps que le gouvernement à l'intention de céder sa part dans la NCB par le biais d'une offre publique initiale.
La principale barrière à ce plan dans le passé a été la réglementation qui stipule qu'en Arabie saoudite une offre publique initiale ne peut pas être lancée tant que les comptes financiers de la société n'ont pas été publiés dans leur totalité pour deux années. La banque NCB n'avait pas publié de comptes financiers complets depuis 1998. Des sources du secteur bancaire de l'Arabie saoudite disent que des comptes vérifiés par des commissaires aux comptes ont été préparés mais que des désaccords opposant le gouvernement et les actionnaires de la famille Bin Mahfouz sur des questions de paiement du dividende ont empêché leur publication. Avec l'acquisition de la part de ces actionnaires par le gouvernement, il est maintenant probable que des comptes financiers complets seront publiés dans les mois à venir et que le gouvernement va mettre en œuvre ses plans de privatisation.
Le gouvernement a participé pour la première fois à l'actionnariat de NBC en 1999s quand le fonds PIF a procédé à l'acquisition d'une part de 50 pour cent détenue par Khalid Bin Mahfouz. Dans les mois qui ont suivi, le gouvernement a cédé 10 pour cent des actions de la banque à la General Organisation for Social Security (GOSI) qui devrait devenir un investisseur à long terme dans la banque. Alors que le fonds PIF détient désormais 70 pour cent des actions de la NCB, les chances d'une vente publique en 2003 ont augmenté considérablement. La voie de la privatisation a été ouverte par la récente offre publique initiale de 20 pour cent de la Saudi Telecom Company, la première privatisation depuis l'offre de vente des actions de la Saudi Basic Industries Corporation (Sabic) en 1993 (voir Telecom & IT). NCB demeure la plus grande banque d'Arabie saoudite en termes d'actifs et d'actions, et la seule banque non-cotée du Royaume.
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