"Financement du terrorisme : origines et tendances du financement du terrorisme saoudien ; rapport préparé par JCB Consulting (France) (décembre 2002)"


Ce rapport, prétendument préparé pour le compte du Conseil de sécurité de l'ONU sous la présidence de la Colombie en décembre 2002, par Jean-Charles Brisard, co-auteur de La vérité interdite, contient plusieurs allégations et déclarations graves sur Khalid Bin Mahfouz et certaines sociétés associées à son nom, qui sont manifestement fausses et diffamatoires.

Jean-Charles Brisard ne s'est jamais adressé à Khalid Bin Mahfouz pour s'informer sur des faits ou pour vérifier la véracité des déclarations faites sur lui dans le rapport.

Le 9 octobre 2003, Khalid Bin Mahfouz a entamé des procédures en diffamation à la Haute Cour de Justice de Londres contre Jean-Charles Brisard et ses sociétés JCB Consulting et JCB Consulting International, concernant la publication de ce rapport et d'autres documents similaires de nature diffamatoire. Le 30 janvier 2004, la Haute Cour de Justice d'Angleterre a ordonné qu'un jugement (cliquer ici pour y accéder) soit prononcé contre Jean-Charles Brisard et ses sociétés à la suite de leur incapacité à fournir une défense dans cette action. La Haute Cour a également prononcé une injonction contre les défendeurs, interdisant toute autre publication en Angleterre des allégations diffamatoires au sujet de Khalid Bin Mahfouz.

Le 1er juillet 2004 la High Court de Londres a jugé que les déclarations suivantes faites par Jean-Charles Brisard et JCB Consulting étaient diffamatoires, notamment celles disant que:
  • Khalid Bin Mahfouz était un des principaux sponsors saoudiens individuels d'al-Qaeda.
  • Khalid bin Mahfouz a sciemment apporté son soutien et son aide au terrorisme :
    • En tant que banquier, en jouant un rôle majeur dans l'apport d'un appui financier à al-Qaeda.
    • En tant que président de la NCB en détournant ou en étant responsable du détournement de millions de dollars au profit d'organisations terroristes.
  • Khalid Bin Mahfouz est le beau-frère d'Osama Bin Laden.
La cour a ordonné à Brisard et à ses sociétés de verser un dédommagement à Khalid Bin Mahfouz d'un montant de 10000 GBP. Il s'agit du maximum autorisé par les sections concernées du Defamation Act 1996. (Cliquez ici pour lire)

Pour consulter le texte intégral du jugement de la High Court de Londres, cliquez ici.

Khalid Bin Mahfouz continue de se réserver le droit de poursuivre dans toute autre juridiction les auteurs, rédacteurs, éditeurs, distributeurs et imprimeurs de ce rapport.

Le Président du Conseil de sécurité de l'ONU en exercice à ce moment-là, M. Valdivieso, a maintenant confirmé qu'il n'avait pas donné personnellement ou officiellement pour mission à M. Brisard de rédiger un rapport sur le terrorisme. Il a également confirmé que le rapport soumis par M. Brisard n'avait pas été sollicité ; qu'il ne pensait pas qu'il n'ait jamais été pris au sérieux par qui que ce soit à l'ONU ; ou que l'ONU n'ait jamais pris la moindre mesure ou entrepris la moindre action après avoir reçu ce rapport. M. Valdivieso a ajouté que " la conduite et l'attitude de M. Brisard sont insidieuses et mensongères et témoignent d'une volonté de tromper ".

Voir QPF/ Khalid Bin Mahfouz/ Q : Khalid Bin Mahfouz a-t-il été nommé en tant que sponsor du terrorisme dans un rapport de l'ONU ?

En réponse à une lettre publique datée du 22 décembre 2003 du Président Grassley et du membre éminent Baucus du "U.S. Senate Committee on Finance" (la Commission sénatoriale des Etats-Unis sur les finances) adressée à M. Richard Newcomb, Directeur de l'OFAC (Agence américaine pour le contrôle des transferts d'actifs), qui contenait des déclarations inexactes sur Khalid Bin Mahfouz ayant pour origine un "rapport soumis à l'ONU" par JCB Consulting, Jones Day, pour le compte de Khalid Bin Mahfouz a écrit la lettre d'éclaircissement suivante à ce comité le 16 janvier 2004.
(Cliquer ici pour y accéder)

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