"Reaping the whirlwind " (Récolte la tempête) par Michael Griffin, publié par Pluto Press
Le communiqué de presse suivant accompagné des textes ci-joints ont été publiés par Kendall Freeman le 15 mars 2004 :
Le Cheikh Khalid Bin Mahfouz et Nimir Petroleum acceptent les dommages et intérêts substantiels et les excuses de Michael Griffin et de Pluto Press
L'homme d'affaires saoudien, Cheikh Khalid Bin Mahfouz et Nimir Petroleum, une société de prospection pétrolière, ont accepté les dommages et intérêts substantiels et les excuses sans réserve de l'éditeur Pluto Press et de l'auteur Michael Griffin en règlement du procès en diffamation intenté à la suite de la publication d'une édition révisée du livre "Reaping the Whirlwind ", dont le verdict a été annoncé à la Haute Cour de Londres aujourd'hui.
Le Cheikh Khalid, qui fut pendant de nombreuses années le Président de la National Commercial Bank d'Arabie saoudite et Nimir Petroleum, une compagnie pétrolière établie à Londres dont sont propriétaires les fils du Cheikh Khalid, ont entrepris une action en diffamation contre Pluto Press et Michael Griffin après la publication d'un livre dans lequel il était allégué que le Cheikh Khalid a financé les activités terroristes de Ben Laden et d'Al-Qaida, qu'il a été congédié de la banque NCB pour s'être livré au financement du terrorisme, qu'en résultat son passeport saoudien a été saisi et qu'il a été mis aux arrêts dans un hôpital militaire par les autorités saoudiennes. Il était également allégué que Nimir Petroleum était la propriété d'un bailleur de fonds et d'un partisan d'Oussama Ben Laden et d'Al-Qaida et que cette société avait été partie à des négociations avec les Taliban concernant la construction éventuelle d'un oléoduc devant traverser l'Afghanistan.
A l'audience de ce jour à la Haute Cour devant le juge Mr. Justice Eady, l'éditeur et l'auteur ont accepté qu'il n'y avait pas la moindre trace de vérité dans l'une quelconque de ces allégations. Ils ont reconnu que le Cheikh Khalid n'était lié en aucune façon à Oussama Ben Laden ou au soutien ou au financement des activités terroristes, qu'il avait quitté la banque NCB de son plein gré pour raisons de santé, que son passeport n'avait jamais été saisi et qu'il n'avait jamais été mis aux arrêts dans un hôpital militaire. Ils ont également accepté que Nimir Petroleum n'était pas la propriété d'une personne finançant le terrorisme et que la société n'avait jamais participée à un projet d'oléoduc en Afghanistan et qu'elle n'avait jamais traité avec le régime des Taliban.
Présentant leurs excuses sincères pour la détresse et l'embarras que ces fausses déclarations ont pu causer au Cheikh Khalid et à sa famille, Pluto Press et Michael Griffin ont confirmé qu'ils avaient accepté de détruire tous les exemplaires invendus du livre, qu'ils s'étaient engagés à ne pas répéter ces allégations, et à publier des excuses sur le site www.plutobooks.com, dans le "Bookseller Magazine " et dans la "British Institute of Middle East Studies Newsletter ". L'éditeur et l'auteur acceptent de payer des dommages et intérêts substantiels et de payer également les frais de justice du Cheikh Khalid et de Nimir.
Laurence Harris, partenaire du cabinet Kendall Freeman, le cabinet d'avocats représentant le Cheikh Khalid et Nimir Petroleum a déclaré : "le Cheikh Khalid et Nimir Petroleum accueillent avec plaisir ce règlement. Quand le livre a été publié le Cheikh Khalid et Nimir n'ont eu d'autre choix que d'entamer des poursuites pour faire cesser ces allégations graves et mensongères. Ils sont satisfaits de voir que leur réputation est entièrement rétablie et de voir que Pluto Press et Michael Griffin ont reconnu qu'il n'y avait pas la moindre trace de vérité dans ces allégations. Ils entendent faire don à l'UNICEF des dommages et intérêts substantiels payés par l'éditeur et l'auteur ".
A la suite d'un règlement similaire récent impliquant le journal Mail on Sunday, le Cheikh Khalid poursuit une action en diffamation intentée à Londres contre l'auteur Jean-Charles Brisard, concernant un livre publié par celui-ci et par Guillaume Dasquié, dans lequel sont publiées des allégations similaires. Le Cheikh Khalid a récemment obtenu un jugement en sa faveur contre Brisard et deux sociétés dont il est propriétaire dans une autre action en diffamation ayant trait à certains documents publiés sur un site internet.
FIN
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