"La vérité interdite" / "The Forbidden Truth" par Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié À l’occasion d’un jugement d’une Haute Cour du Royaume-Uni rendu public le 15 juin 2006 suite au prononcé, le 25 mai 2006, d’une ordonnance judiciaire, un juge a ordonné à M. Jean-Charles Brisard et à M. Guillaume Dasquié, les auteurs d’un livre titré « La vérité interdite » et contenant des affirmations extrêmement diffamatoires visant le Cheik Khalid et le Cheik Abdulrahman Bin Mahfouz, à leur verser 10 000 GBP de dommages-intérêts chacun (le maximum autorisé en vertu de la disposition concernée de la loi britannique de 1996 sur la diffamation) et a également ordonné à M. Brisard de payer des frais provisoires s’élevant à 150 000 GBP. Le juge, M. Gray, a aussi ordonné à M. Brisard et M. Dasquié de faire paraître des excuses en liaison avec les affirmations faites dans le livre, a prononcé une injonction à l’encontre de M. Brisard et a maintenu l’injonction déjà rendue à l’encontre de M. Dasquié afin de leur interdire de réitérer les atteintes à l’honneur en cause. Les défendeurs avaient affirmé, dans leur livre, que le Cheik Khalid et le Cheik Abdulrahman avaient sciemment financé et soutenu les activités terroristes d’Osama Bin Laden et Al-Qaeda. Le livre avait été largement distribué dans le monde entier et un grand nombre d’exemplaires avait été vendu au Royaume-Uni. Dans son jugement qui, d’après ses ordres, ne pouvait pas être publié du fait de la conduite d’un procès relatif à une autre affaire ayant été tranchée il y a seulement quelques jours, le juge a commenté le caractère extrêmement grave des affirmations diffamatoires ayant été faites et a noté « qu’aucune défense d’un genre quelconque » n’avait été présentée par les défendeurs. En attribuant au Cheik Khalid et au Cheik Abdulrahman le maximum autorisé des dommages-intérêts, le juge a clairement démontré que son intention était de rétablir leurs réputations. Il a précisé que « …les atteintes à l’honneur ayant donné lieu à des poursuites sont si graves et le droit des demandeurs à obtenir une décision rétablissant efficacement leurs réputations est si évident, qu’une décision attribuant le maximum légal, à savoir 10 000 GBP, est justifiée pour chaque demandeur. » Ce jugement rendu très récemment fait suite à un jugement de juillet 2004 dans lequel le Cheik Khalid a obtenu gain de cause à l’égard de M. Brisard du fait d’un rapport diffamatoire rédigé par ce dernier et publié sur son site web. Le Cheik Khalid s’est également vu attribuer 10 000 GBP, à savoir le maximum légal des dommages-intérêts et le remboursement des frais de justice liés à cette action en justice. Pour consulter l'ordre de la High Court de Londres (cliquez ici) et le texte intégral du jugement de la High Court de Londres (cliquez ici) |